Un Campus des sciences, trait d’union entre deux territoires
Campus des sciences Grenoble – Echirolles
En Isère, le bâtiment « trait d’union » entre deux territoires
C’est à la liaison entre Echirolles et Grenoble qu’est né le Nexus… Un bâtiment aux formes audacieuses et si bien nommé. « Nexus », en effet, vient du latin « necto » signifiant nouer ; c’est ainsi qu’au sein du programme, il fait le lien entre les deux communes iséroises, même si c’est bien Echirolles qui peut se targuer d’avoir sa domiciliation. « Nous avons opté pour une orientation linéaire cintrée, et un bâtiment reliant les quatre points cardinaux. Etre à la frontière de deux villes imposait, en effet, une certaine contrainte : édifier une façade tournée vers Grenoble avec, pourtant, une adresse échirolloise pour plaire à tout le monde ! », explique Bruno Tomasini, architecte fondateur de Tomasini Design, le cabinet en charge du projet.
Faits et chiffres clés
- Projet : Immeuble Le Nexus – Campus des sciences Grenobe / Echirolles
- Lieu : Echirolles (38)
- Architecte : TOMASINI DESIGN : Bruno TOMASINI
- Fabricant / Installateur : BELLAVIA Menuiseries
- Dirigeante : Mme BELLAVIA Laurence
- Gammes : Le mur rideau à serreur W44
Une très belle vitrine
Un challenge « passionnant », selon l’architecte qui poursuit : « D’un point de vue plus technique, la difficulté est surtout venue de l’orientation des deux grandes longueurs de façades, l’une plein Nord et l’autre, plein Sud, avec par conséquent, deux opposés à gérer thermiquement. » Pour éviter toute « massivité » côté Nord, le cabinet a joué sur cinq traitements différents pour le soubassement et les quatre niveaux supérieurs. Bruno Tomasini explique la complexité d’une telle entreprise : « Le Nexus dispose d’un parking enterré, d’un rez-de-chaussée dédié aux commerces, puis à nouveau de parkings, pour proposer ensuite des chambres aux étages. Au-delà des contraintes techniques, il fallait aussi faire en sorte que cette façade Nord se fonde dans le grand paysage. » Eviter l’effet « muraille » en quelque sorte… Pour cela, l’architecte a trouvé la parade : « Nous avons opté pour quatre couleurs de bardage aux niveaux supérieurs, chacune affichant un degré de finition différent. » Du gris très sombre et très mat au gris doré en passant par deux dégradés de gris métallisé, Bruno Tomasini a ainsi proposé un concept architectural permettant de jouer avec la lumière et le soleil.
L’aluminium entre technicité et élégance
Au rez-de-chaussée, il a choisi un bardage métallique : « L’ensemble menuisier est assez sophistiqué avec des capots de finition en aluminium poli et des vitrages semi-réfléchissants qui correspondent bien à la vocation commerciale des locaux qui y sont établis. » Côté isolation, et comme elle se devait d’être « par l’intérieur », des profilés de menuiserie de grande qualité ont été retenus. De quoi « assurer le traitement des ponts thermiques. »
C’est l’entreprise Bellavia, installée à Sassenages, qui a réalisé toutes les menuiseries du rez-de-chaussée. Tom Labourdarie, directeur technique au sein du bureau d’études de l’entreprise explique : « Nous avons mis en œuvre un mur rideau à facettes car tout le bâtiment est bombé tel un boomerang avec l’ensemble de ses voiles béton en courbe ; tandis que tout le haut est en pointes, sur le bas, le terrain est en pente. Autant de décalés qui ont représenté une contrainte supplémentaire dont il a fallu nous affranchir en rattrapant les niveaux. »
D’où la création de pièces uniques sur-mesure, qu’il s’agisse des épines ou du vitrage. Le tout sur 770 m² de vitrine !
Un sacré challenge relevé grâce à l’utilisation des profilés aluminium et du mur rideau W44 de chez SEPALUMIC, un fournisseur auquel l’entreprise iséroise accorde toute sa confiance depuis longtemps. Et Laurence Bellavia, gérante de la société éponyme de conclure : « Un partenariat solide, et bien sûr la perspective de nouvelles réalisations à venir ! »